JAM Ecole Régionale de Musique Jazz & Musiques Actuelles et Salle de Concert
Même s’ils ne sont jamais devenus des stars, « les frères scintillants » sont de ceux qui ont écrit les plus belles pages du reggae jamaïcain. Aussi vieux que la Jamaïque indépendante (1962), ce groupe prolifique (plus de 60 albums à ce jour) tourne encore tout autour du monde.
Originaire du ghetto de Falmouth, paroisse de Trelawny, les frères Grant eurent leurs premiers contacts avec la musique à l’Eglise alors qu’ils n’avaient que 6 et 8 ans. Rapidement passionnés mais sans le sous, ils se révèlent être des maitres du système D. En effet, ils se fabriquent leurs premiers instruments, une batterie avec de vieilles conserves et une guitare avec du fil de pêche en guise de cordes.
Vendredi 9 janvier 21:00
Préventes: 23€/réduit 21€/PassCulture 10€
Sur place: 23€ dans la limite des places disponibles
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En 1962, les deux frères s’auto-proclament Twinkle Brothers et participent au concours « Pop and Mento » organisé par le nouveau gouvernement jamaïcain. Champions de leur paroisse deux années de suite, ils échouent aux régionales. Mais la troisième année est la bonne puisqu’ils atteignent la finale et la remporte haut la main.Sur place: 23€ dans la limite des places disponibles
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Frappant aux portes des Studio One, Sun Shot et autres labels de la capitale, c’est finalement chez Beverly que Norman va enregistrer en solo le titre « Somebody Please Help Me » en 1966 alors qu’il n’a que 16 ans. Un an plus tard, Duke Reid de Treasure Isle produit « Mattew and Mark », leur premier 45 tours en tant que groupe. Progressivement, ils gravissent les échelons du reggae et enregistrent pour les plus grands labels de Kingston comme Dynamics ou Federal Records.
En 1970, ils fondent leur propre label TwinckleMusic, et sortent leur premier album un an plus tard. Mais c’est en 1975 qu’ils atteignent les sommets des charts avec leur album Rasta Pon Top et les titres « Give Rasta Praise » ou « Beat Them Jah Jah ». Surfant sur la vague de la célébrité, Norman remplacera même feu Jacob Miller en 1981, à la tête d’Inner Circle mais sans succès. S’ensuit alors une longue carrière qui les emmènera sur les scènes des plus grands festivals de reggae du monde.
